Par l'équipe de L'Attisée. À la recherche : Clémence Dubé , Claudine Pelletier, Jean-Pierre Bilodeau, Donald Pelletier, Gilles Picard, Serge Picard. À la conception et la rédaction: Serge Picard       

  /  De Rêves à Réalités

Toujours soucieux d’appuyer les projets initiés par des groupes ou organismes sociaux, notre journal a prêté ses pages à la promotion de ceux-ci afin de leur permettre de passer du rêve à la réalité. À titre d’exemples, ainsi ont été présentés le lancement de l’idée d’une marina, celui d’un centre d’art ou d’un centre national de la sculpture, d’une société historique et littéraire.

Le dossier de la reconstruction du manoir et quelques mois plus tard la signature historique cédant la propriété du terrain où était érigé le dernier manoir de Gaspé à la Corporation Philippe Aubert de Gaspé. Le projet de garderie, celui d’un parc nautique ou de gradins à l’aréna ont également trouvé écho dans nos numéros. À un niveau plus individuel, d’autres articles ont voulu promouvoir l’œuvre d’un de nos talents locaux. La relance des Bateaux Leclerc à la suite d’un incendie de leur atelier, la maquette de l’un des leurs, Sylvain, ont démontré leur persévérance pour atteindre leurs objectifs.

Autre rêve devenu réalité, celui du curé Sarto Lord lançant le défi de réaliser une crèche sculptée. Dix-sept sculpteurs y contribuèrent et elle fut présentée le 12 décembre 1987 à l’église de Saint-Jean-Port-Joli. L’émission Second Regard de Radio-Canada en a diffusé l’inauguration le 20 décembre suivant.

Sports, Loisirs et Spectacles

Dans le but d’informer ses lectrices et ses lecteurs, L’Attisée a ouvert ses pages aux responsables de loisirs sportifs et culturels ou aux diverses activités proposées dans notre milieu en offrant des espaces pour leurs présentations ou leurs comptes-rendus. Ce sont ces objectifs qui ont visé la promotion des activités du club de patinage artistique, des scouts et guides, d’un Gala méritas sportif et culturel, de tournois Opti-Bantam, de jeux régiolympiques. Par son Info-loisirs ou sa chronique Vie sportive, il a servi de véhicule de transmission de messages, on lui a confié des résultats sportifs, des victoires d’équipes locales, des performances de talents locaux, de la venue de jeunes sportifs d’ailleurs, des annonces d’activités à venir.

Tout en se faisant le porte-parole d’organismes du milieu et comme eux, il a initié des concours ou des activités sociales. On se souviendra du Concours littéraire, de St-Jean-Fleurs-Jolies, de ceux du Comité d’embellissement, des décorations de Noël, de Cahiers spéciaux de dessins et poésies pour les élèves de nos écoles, d’un concours de la page jaune, de la Nuit de L’Attisée. Il a pareillement communiqué des résultats de sondages, les activités proposées par le Carnaval des Cadenas, une Grande Fête de la santé, une journée champêtre pour handicapés visuels offerte par le Club Lions.

Chroniqueurs et pigistes ont aussi prêté leur plume pour relater ou présenter des spectacles offerts à la salle Gérard-Ouellet, à la Roche à Veillon, à l’Auberge du Faubourg ou dans les églises de nos paroisses. Furent ainsi proposés les productions théâtrales Le Noël sur la place, Cher mariage, Le best cé l’B.S., Une guerre… bien pacifique, les créations des Productions À vue d’Aigle, le Spectacle La Petite Vie, les comédies ou scènes du Tit Chat noir. Mini-concerts d’été, des concerts de Noël, une chorale de Bruxelles et le chœur de Bayonne en France ont trouvé écho dans nos pages. On n’a pas manqué de souligner le talent de Chantal Caron pour Fleuve Espace Danse, les courts métrages et productions de qui ont jalonné sa carrière.

Des entrevues, biographies et reportages

Désireux de souligner le travail des nôtres, notre mensuel s’est constamment prêté à publier des entrevues, de brèves biographies ou des reportages les racontant. Des entrevues ont été accordées par les sculpteurs Benoi Deschênes, Robert Roy et Clermont Gagnon ainsi qu’avec les capitaines Adrien Dubé et Léo Chouinard. Rencontrés également lors d’une entrevue, M. Georges G. Caron et son épouse Mme Yvonne Laurendeau commentaient leurs nombreuses années de gérance de la Caisse Desjardins de Saint-Jean-Port-Joli et Jude Deschênes livrait ses commentaires à la suite de la réception d’un prix du Gouverneur général du Canada. De son côté Mme Cécile Dupont-Chamard, présidente d’Associations touristiques régionales, nous consentait en 1987 trois entrevues offrant ses réflexions sur l’avenir de Saint-Jean-Port-Joli.

En plus de ces entretiens, les pages de notre journal se sont enrichies de biographies ou de notes biographiques de plusieurs gens de chez nous qui meublaient notre quotidien de leur art ou de leurs services. Figurent dans cette liste Mme Émilie Caron Chamard, pionnière de l’artisanat tout comme Mme Abel Pelletier, autre artisane de chez nous, Antonio Bourgault, marin, soldat et gardien de phare, M. Charles-E. Harpe, poète et écrivain, M. Armand Desrosiers, pour son dévouement au sein des organismes de sa communauté, Mme Jeannine Caron, femme d’affaires, Mme Rolande Dubé, sage-femme en Suisse. On a voulu pareillement souligner la bienveillance et la générosité pour leur famille respective de Mmes Olivine Moreau Jean et Émilie Legros ainsi que de toutes les mamans lors de la fête des Mères. M. Sarto Lord, à son arrivée comme nouveau pasteur en juillet 1986, est aussi le sujet de notes biographiques tout comme l’a été le parcours de Monsieur Gérard Ouellet présenté dans un numéro de L’Attisée en 2016.

Des reportages ont su retenir l’attention de notre mensuel. Illustrant l’habileté et l’art de quelques personnes de notre entourage, on a ainsi présenté le ferblantier Georges Morneau, la violoniste Andréanne Gallichan, l’entrepreneur en construction Jean Pelletier, le photographe Alphonse Toussaint, le postillon Maurice Robichaud, la femme d’affaires Pauline Robichaud, les capitaines de père en fils Harvey, l’ébéniste René Cloutier, le taxidermiste Denis D’Amours de Faunart, les forgerons Bernard Jean, Théophile St-Pierre, Joseph Caron, Louis Pelletier. Furent également l’objet de reportages, le talent et la minutie de la dame aux marionnettes, Liette Laurendeau ou de l’aquarelliste Richard Caron et de Médard Bourgault et ses fils alors qu’était loués le courage et la détermination de Édith Caron, paraplégique à 23 ans, celui de Hélène Caron et de Mario Caron, un athlète handicapé. De la même façon a-t-on mis en lumière un texte inédit du journal de Médard Bourgault et un reportage du magazine l’Actualité sur Rousseau Métal tout comme on a rappelé à notre mémoire l’arrivée de l’hôpital de Saint-Jean-Port-Joli en 1948 et celle des Petites Franciscaines de Marie s’y dévouant de 1948 à 1972.

Les familles ont toujours reçu un accueil dans nos pages en leur accordant quelques lignes. À chaque année, en mai et en juin, une mère et un père, choisis en alternance dans nos trois municipalités, acceptaient de représenter les foyers familiaux. Ont ainsi été honorées les familles Giasson, Leclerc, Vaillancourt, Picard, Dubé, Verreault, Bérubé, Dionne, Robichaud, Deschênes, De Gaspé. Festivités et réjouissances ont réuni les familles Chouinard à Saint-Jean-Port-Joli qui y ont célébré leur ancêtre Jacques Chouinard. De grandes retrouvailles ont aussi réuni ici les Caron, les Cloutier d’Amérique, 1?500 Bourgault, les Saint-Pierre.

Des souvenirs et de l’histoire

Depuis ses débuts, L’Attisée n’a jamais manqué de laisser place à l’expression de souvenirs et au rappel d’évènements historiques. Dès ses premiers numéros, on y présentait une histoire de Trois-Saumons, les débuts de la Caisse Populaire et les 34 ans d’histoire de l’usine Rousseau.

L’année 1986 soumettait le Décret d’érection de la paroisse de Saint-Aubert et un historique de son église tout en offrant des éphémérides ou extraits de la vie dans la municipalité. Suivirent l’histoire de Plastique Gagnon, de Toussaint et Frères, de la beurrerie de Saint-Aubert dont la fondation remonte à 1911, de celle de la Société Mutuelle d’Assurance générale, de celle de la Construction du magasin Coop cette même année et de leurs bons services jusqu’en 1972 nous furent aussi offerts.

On nous conta l’art des bateaux miniatures, l’ancienne coutume de la Croix de chemin, celle de la coupe de la glace, l’éclairage ancien et moderne. On nous offrit la légende du jeune arpenteur de chez nous Frédéric Fournier et le récit de Michel Caron sauvé par Saint-Antoine. On nous exhiba le Journal d’un gardien de phare tout comme un texte inédit du journal de Médard Bourgault. Nous avons pu faire la connaissance d’un illustre fils de Saint-Jean, le Dr Salluste Duval, de Émilien Leclerc et de sa pêche à l’anguille et nous avons rappelé le sort du fils de Calixa Lavallée.

Les exposés chronologiques suivants ont aussi contribué à enrichir nos numéros : l’historique des Fermières de Saint-Jean-Port-Joli, l’historique du Club de l’Âge d’Or, ceux de la bibliothèque municipale, de la Fondation Chanoine Fleury, des Sœurs Saint-Joseph de Saint-Vallier, de l’école St-Jean, de Horisol, du centre des femmes la Jardilec, de l’égalité et du droit de vote aux femmes.

Reconnu dans notre mensuel, le talent d’auteurs de notre coin de pays s’est exprimé dans des publications variées, la liste suivante en témoignant :
Biographie de Philippe-Aubert De Gaspé de Jacques Castonguay
C’était hier de Angéline St-Pierre
Contes et légendes de la Côte-du-Sud par Gaston Deschênes
Le roman Chavire par Monique Miville-Deschênes
Une traversée dans le temps… à l’abri de l’oubli ? De André Robichaud
Naissances, Mariages et Décès par Annie Labastille
Un pays rebelle de Gaston Deschênes
Aller simple vers l’inconnu, Jusqu’à l’horizon et Nos vies parallèles de Benoit Picard
De plus, des articles ont apporté un éclairage ou mis à jour nos connaissances sur des situations ou des sites ignorés ou méconnus. Ainsi en est-il de La maison St-Pierre par Gaston Deschênes, Les Armoiries de Saint-Jean-Port-Joli par Huguette Soumis et Johanne Chouinard, L’Anse Sauvage et La rançon du progrès par Victoire Lévesque. L’évolution des travaux de recherche sur le manoir De Gaspé et les découvertes archéologiques sur son site ont su attirer notre attention.