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40e anniversaire de L'Attisée, édition spéciale - Mots des présidents, partie 1
par Journal L'Attisée le 2024-11-21

 / ILS ONT PRÉSIDÉ AUX DESTINÉES - MOTS DES PRÉSIDENTS


40 ans d’Attisée pour plus de lumière !

Par Alain Raby, président fondateur de l'attisée de 1983 à 1986

Une aventure culturelle formidable. Tout en bénévolat. On sent bien toute la générosité des gens qui y travaillent. Saint-Jean-Port-Joli, lieu d’exception, est une commune-auté des mieux informées. Les articles et la chronique historique sont souvent très intéressants. La langue française y est impeccablement offerte. La mise en page est rigoureuse. Les pages couverture sont visuellement, la plupart du temps, fort jolies et réjouissantes.Vraiment, Saint-Jean-Port-Joli est choyé.

Au début, on nous avait dit que c’était un beau rêve mais que ce ne serait pas possible, que même les journaux nationaux et régionaux parvenaient à peine à survivre. Comment les citoyens d’une municipalité qui n’est même pas une ville pourraient-ils relever un tel défi ? Et pourtant, L’Attisée s’est étendue à St-Aubert, à Saint-Damase et a même inspiré d’autres mensuels semblables dans la région.

Il faut aussi remercier les conseils municipaux qui y ont cru et continuent de supporter cette belle aventure toute française en cette Amérique. Les pages qu’ils occupent offrent un service public des plus utiles. Merci à tous y compris bien sûr aux lecteurs. Continuons à supporter cette merveilleuse vitalité de notre milieu.


Il y a 40 ans

Par André Thibault, président de L'Attisée de 1986 à 1988

Avoir l’audace de mettre sur pieds un journal communautaire il y a 40 ans, c’était loin d’être comme du beurre dans la poêle. Les deux principaux instigateurs, c’est-à-dire Alain Raby et André Thibault étaient des ‘’étranges’’ comme on surnommait toute personne n’ayant pas vu le jour dans la capitale de l’artisanat. L’establishment local ne voyait pas la pertinence d’un média communautaire ici et, c’est pour cette raison qu’il a fallu "trimer" dur au début pour se faire accepter et maintenir ce journal à flot.

J’ai dû transporter entre l’imprimerie Fortin et le collège Fleury ce journal pendant une dizaine d’années. Dès le vendredi avant sa parution, il me fallait arriver à l’imprimerie avant 12 h 00, grimper une quinzaine de boîtes dans les escaliers de secours du collège Fleury, attraper un dîner et redescendre au Cégep pour les cours de 13 h 30. Une équipe de bénévoles assemblait et brochait le journal qu’il fallait mettre à la poste le plus vite possible. Comme nous n’avions pas de ressources financières pour les envois postaux, nous faisions à tour de rôle la poubelle du bureau de poste pour y récupérer quelques exemplaires que nous pouvions réexpédier.

Ceci pour dire que les premières années de ce journal furent difficiles et que sa bienvenue dans la capitale de l’artisanat n’était pas évidente. Victoire Duval fut une collaboratrice indispensable puisqu’elle connaissait bien sa localité tout en jouissant d’une excellente crédibilité dans son milieu. Ce journal a rempli pendant 40 ans sa mission d’informer et de créer des liens dans son milieu. Comme son avenir semble bien assuré, nous ne pouvons que nous réjouir d’avoir été d’intrépides artisans de la première heure.


L'Attisée fête

Par Jules Bélanger, président de L'Attisée de 1988 à 1989

Il était une fois des citoyens de Saint-Jean-Port-Joli qui se réunirent dans le but de renouveler le feu sacré pour la qualité de vie et le développement de la région.

Un des moyens retenus fut la création d’un journal local. Celui-ci viserait à mieux se connaître, s’informer et s’unir pour supporter toutes les initiatives de développement communautaire, social et économique. Ce fût une véritable «?ATTISÉE?».

Depuis 40 ans, L’Attisée a réussi à faire connaître les personnes et les groupes qui travaillent à améliorer la qualité de vie dans notre région.

Merci à tous : fondateurs, administrateurs, bénévoles, journalistes, annonceurs, employés et tous ceux de Saint-Damase, Saint-Aubert et Saint-Jean-Port-Joli qui ont leur carte de membre.

Quand l’information se détériore au plan national et international, il est urgent de supporter le local et le régional. Soufflons encore sur les tisons pour maintenir une Attisée vivante.


Yvette Fortin-Cloutier, une femme engagée dans son milieu

Yvette Fortin-Cloutier, présidente de L'Attisée de 1989 à 1994. Par Ginette Plante

Yvette Fortin-Cloutier s’est déclarée présente dès le premier 8 mars (Journée internationale des femmes) célébré dans notre région en 1979. À partir de ce moment elle collaborera à la mise sur pied du Comité des femmes de L’Islet-Nord qui est à l’origine de la Recherche-Action-Femmes aboutissant aux inaugurations du Havre des femmes et du Centre-femmes La Jardilec durant l’année 1983.

Elle fut l’une des membres signataires fondatrices pour l’obtention de la charte d’incorporation du Comité des femmes en août 1983 et fit partie du conseil d’administration provisoire menant à la création du Centre-femmes et aux premières activités offertes, en octobre 1983. Responsable avec Jeanne-d’Arc Pelletier de l’accueil, elle utilisa sa débrouillardise et ses aptitudes de leader pour trouver différentes sources de financement par présentation de projets, sollicitation dans le milieu, marché aux puces…

Innovatrice, organisatrice et grande travaillante, elle s’engagea aussi sur le projet de popote roulante en 1984 qui deviendra La Chaudronnée du Bel Âge, laissant la place à d’autres pour l’accueil et l’animation du Centre-Femmes.
Au cours des années qui ont suivi, elle n’a pas hésité à revenir donner un coup de main, de même qu’à siéger sur le conseil d’administration de La Jardilec en 1986-1987-1988. À la fin des années 1970, elle s’était également impliquée sur le comité de paroisse de Saint-Jean-Port-Joli en lien avec le CLSC des Trois-Saumons et elle prit place sur le conseil d’administration de ce dernier durant quelques années. De 1989 à 1994, elle siège au conseil d’administration du journal L’ATTISÉE à titre de présidente. De 1995 à 1997, on la retrouve au conseil d’administration du club FADOQ Saint-Jean-Port-Joli.

Sous ses allures de femme d’action volontaire, elle dissimulait une grande sensibilité aux difficultés vécues par ses concitoyens, surtout les femmes : isolement, violence, pauvreté, santé mentale, dépendances… Avec son métier de «?chauffeur de taxi?», elle avait appris à connaître son milieu et elle gardait l’œil ouvert sur ce qui s’y passait.

Pour ton engagement et ton audace à ouvrir la voie pour les autres femmes à s’impliquer, Yvette, je te remercie et je suis heureuse de t’avoir côtoyée.





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