Hommage à une auteure de chez-nous
par Journal L'Attisée le 2016-08-01
Autodidacte, Angéline Saint-Pierre, s’est révélée être une écrivaine de grand talent. Avec minutie tant dans ses recherches que dans son écriture, avec un réel souci d’exactitude, elle a voulu qu’une partie de l’histoire de sa paroisse natale perdure. Elle a écrit au sujet de personnages marquants, de l’histoire de son église, des maisons et des gens qui les habitaient et plus encore.
Désirant lui rendre les honneurs qu’elle mérite pour l’ensemble de son œuvre, deux résidentes du CHSLD de St-Jean-Port-Joli et amies de Mme Saint-Pierre, accompagnées de la fille et du mari de l’une d’elle ainsi que de l’éducatrice spécialisée ont préparé une belle fête tenue le 17 juin dernier afin de dévoiler une exposition à son honneur.
André-M. Bourgault, fils de Médard et ami fidèle de Mme Saint-Pierre, Pierrette Maurais, archiviste-ethnologue et Gaétan Godbout, président de la Société historique de la Côte-du-Sud, famille, résidents, membres du comité de résidents et membres du personnel du CHSLD étaient présents pour marquer l’événement. Nous partageons avec vous un texte préparé pour l’occasion. Comme l’a mentionné monsieur Bourgault dans sa présentation, il n’est jamais trop tard!
« Il serait bon que quelqu’un écrive l’histoire de l’église et des sculpteurs à St-Jean » a dit le curé Fleury à Angéline.
Des années de voyage à pied, du 2e rang, du côteau, jusqu’au village pour aller consulter et consigner tout ce qu’il y avait d’archives.
Des « archives » plutôt éparpillées d’où il faut tirer un à un les faits ou les dates pour aller ensuite rechercher aux archives nationales, diocésaines ou régionales, les informations manquantes. Toujours à pied ou devoir quêter une occasion pour faire le voyage.
Un travail solitaire de rigueur et de minutie pour lequel il faut aussi faire appel aux mémoires des contemporains. Médard et son journal, Eugène, Honoré Leclerc, nombres de paroissiens et nombres de spécialistes.
Avec pour tout diplôme celui de l’école de rang, une septième année probablement et quelques cours de français pour compléter. Angéline a apprivoisé les vocabulaires complexes de l’architecture, de la construction des églises, des bateaux et de la sculpture, allant même jusqu’à grimper dans l’entre toit de l’Église avec des spécialistes de l’université ou du musée.
Quand le tourisme a flanché, l’œuvre d’Angéline a contribué à faire apprécier l’église, les artistes-pionniers et le patrimoine bâti de Saint-Jean-Port-Joli. « Écoutez, il y a quelqu’un d’important que l’on ne doit pas oublier » nous dit Angéline tout au long de son œuvre.
À elle, nous aimerions dire que nous lui sommes reconnaissants, très reconnaissants même et que nous n’allons pas l’oublier.
Merci Angéline!
Angéline Saint-Pierre et André-M. Bourgault
Angéline Saint-Pierre et les gens de la Société historique
Angéline Saint-Pierre et les organisatrices