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Il était une fois des villages autonomes (suite) Août 2021
par Journal L'Attisée le 2021-08-15

Chacune de nos trois municipalités comptait jadis un bien plus grand nombre de commerces et de services. Plusieurs ont disparu il y a fort longtemps. Chaque paroisse était presqu’autonome et il n’était pratiquement pas nécessaire d’aller magasiner ailleurs que dans son propre patelin. 

Le premier véritable restaurant de Saint-Damase (187, route 204) a été ouvert par Amable Gamache dans les années 1930. Tous les jeunes et moins jeunes de l’époque s’y rassemblaient pour manger et courtiser. Le restaurant a été en opération jusqu’en 1962. Les jeunes de tous les coins de la paroisse et d’ailleurs s’y rassemblaient pour écouter la télévision car Amable avait été le premier Damasien à en devenir propriétaire au début des années 1950. Les émissions les plus écoutées étaient les Plouffe et la lutte1. Sylvio Pelletier (1898-1973), qu’on surnommait affectueusement Piton, est entré en compétition dans une ancienne maison (168, route 204) au milieu des années 19502. Son fils, Jean-Léon (1932-1985) lui a succédé3 et a exploité le restaurant jusqu’au début des années 1980. Armelle Pelletier y a opéré une friperie plusieurs années plus tard avant que le bâtiment ne soit démoli en 2015. L’édifice avait été construit par Michel Anctil (1862-1944) qui y avait résidé jusqu’à son décès. Il y a eu une patinoire derrière le restaurant dans les années 1950 avant que celle-ci soit transférée sur le terrain des loisirs dans les années 19604.

Figure 5- Restaurant, salon de barbier et station-service d’Amable Gamache vers les années 19505

Au début des années 1960, Gérard Lord (1921-1986) et Jeanne Harton (1929-2013) exploitent un casse-croûte saisonnier près de la route 204 un peu à l’est de leur maison (134, route 204). En 1963, ils font l’acquisition d’un terrain face à leur résidence et y déménagent la roulotte peu de temps après6. Quelques années passent puis ils construisent un restaurant (147, route 204) avec station-service qu’ils opèrent à partir de 1968. Le bâtiment existe toujours, il a été converti en résidence privée en 19767. Un casse-croûte a été aménagé sur l’ancien site de la Meunerie Avicole Régionale (201, route 204) à la fin des années 1970. Plusieurs propriétaires s’y sont relayés dont Doris Sénéchal qui a exploité le commerce pendant plusieurs années. Le dernier propriétaire du casse-croûte est Bernard Bélanger (1973-2008) qui avait nommé le commerce Casse-croute chez Ti-Ben. Le commerce a cessé ses opérations vers 2008 et les installations ont été démantelées. Les gens de Saint-Damase y faisaient la file les fins de semaines pour se donner un congé de cuisine.


Figure 6- Roulotte chez Gérard Lord et Jeanne Harton au milieu des années 19608

François Sénéchal (1902-1982) ouvre un petit restaurant au coin du chemin Arago et de la route Elgin (256, route 204) au début des années 1950 ; le commerce aurait toutefois existé dès les années 1930 selon certaines sources. Le 19 avril 1951, il cède son commerce à son fils qui se prénomme aussi François (1923-auj.)9. En 1957, il part travailler à l’extérieur et cède ses installations à René-Marc Picard de Tourville qui travaille pour le chemin de fer10. À cette époque, le commerce possède déjà une station-service qui distribue de l’essence depuis quelques années. Monsieur Picard revend le commerce à Amédée Gaudreau le 28 mai 1960 ; le contrat de vente ne mentionne pas la nature des opérations de monsieur Picard mais il précise certains éléments qui font partie de la vente11.


Figure 7- Dépanneur et station-service chez Amédée Gaudreau12


« Un réfrigérateur à liqueurs et un réfrigérateur à crème glacée, une antenne de télévision, une enseigne de restaurant, un entonnoir pour huile, une cuillère à crème glacée, un seau à l’eau, deux vitrines, une balance, six stores vénitiens, une sortie d’avertissement, etc. »

Monsieur Gaudreau agrandit le commerce en 1961 et le convertit en un dépanneur complet pour tous les gens du haut de la montagne et du rang Arago. Son épouse, Thérèse Mercier, maintient une vaste gamme de produits alimentaires pour dépanner les gens des alentours dont de la crème glacée, du chocolat, des chips, des gâteaux Vachon, du pain, du tabac, du papier, du spaghetti, du thé, de la mélasse, des saucissons de Bologne, du café Maxwell House instantané, des pastilles, des cigarettes, de l’eau de javel, etc. Madame Mercier a conservé une liste de prix de certains articles qu’elle vendait autour des années 1970 et dont les bas prix nous rendent nostalgiques : 2,14 $ pour 200 grammes de café, 0,72 $ pour une livre de beurre, 2,30 $ pour une boîte de tabac, 0,17 $ pour une barre de pain en plus d’un escompte de 2 %. L’essence se vendait à 0,255 $ le gallon pour le jaune et 0,288 $ pour le rouge. Madame Mercier n’a jamais servi de gros repas même avant la transformation du commerce en dépanneur. Une partie du commerce a même servi de salle de danse pendant quelques années. Autour de 1970, la station-service passe de la bannière Champlain à Fina. En 1973, le dépanneur cesse définitivement ses opérations et monsieur Gaudreau se consacre alors à plein temps à la sculpture sur bois13.


Élevages commerciaux-
L’aviculture a été traitée dans les publications de mai 2017 à février 2018 dans L’Attisée (Histoire de l’aviculture dans L’Islet-Nord). Les autres élevages seront traités ultérieurement.


Magasins généraux-
Les annuaires Lovell nous rapportent que Philias Pelletier et Arsène Lebel opéraient des magasins généraux à Saint-Damase au début du vingtième siècle. Le premier était possiblement rattaché à la paroisse en devenir de Tourville tandis que le second a exploité brièvement son commerce au cinquième rang14. Le tout premier magasin général de la municipalité (152, route 204) a été ouvert par Amable Duval (1871-1949) vers 190215. Thomas Gamache (1843-1913) a travaillé dans ce premier établissement. Vers 1904, Félix Bélanger (1854-1927) ouvre un second magasin et la municipalité compte alors deux commerces similaires en 190716. Monsieur Duval ne garde pas le commerce très longtemps et préfère retourner vivre à Saint-Jean-Port-Joli où il fait activement du commerce dont principalement le bois. Félix Bélanger acquiert les actifs de monsieur Duval à partir de 190417 et exploite son magasin jusqu’en 1919. Il a un apprenti en la personne de Joseph Armand Fournier (1883-1940) qui habite avec la famille en 191118. En 191919, Joseph Armand prend la relève de Félix et exploite le magasin jusqu’à son décès en 1940. Sa veuve, Yvonne Angers (1893-1950), poursuit l’exploitation jusqu’à ce qu’elle décède à son tour en 1950. C’est ensuite au tour de Jean-Marie Fournier (1924-1998) de succéder à ses parents jusqu’en 1951. On ne sait pas en quelle année le magasin a été construit mais il existait déjà en 1919 lorsque monsieur Fournier en a fait l’acquisition. Signalons en passant que Joseph Armand Fournier a été un des rares juges de paix à Saint-Damase20.


Figure 8- Magasin J.A. Fournier dans les années 193021


Le 11 août 1947 la coopérative la Victoire voit le jour dans l’ancienne école du village (11, de l’Église). Jean-Baptiste Sénéchal (1907-1995) en est désigné le premier gérant et il occupera ce poste pendant 20 ans. Trois personnes travaillent au magasin et on y trouve de tout, de la quincaillerie à l’alimentation, en passant par les articles ménagers et les vêtements. Le 27 mai 1951, la coopérative aménage dans l’ancien magasin d’Armand Fournier (146, route 204)22. Le magasin est activement fréquenté par toute la population de Saint-Damase et il y a cohue les jeudis et vendredis qui sont jours d’épicerie. Plusieurs personnes ont travaillé à ce magasin pendant de nombreuses années dont Émilienne Pellerin, Louis-Georges Lord (1915-1988), monsieur Fraser, Normand Lemelin et Ubald Dubé qui en fut le dernier gérant. Le magasin était sous la gouverne d’un conseil d’administration dont Émilien Jean en a été le président pendant longtemps. La particule « La Victoire » disparaît de la raison sociale entre 1963 et 1965 alors qu’on ne la retrouve plus dans les communications. En 199623, la coopérative est vendue à Normand Gamache (1941-2020) et Micheline Desrosiers qui renomment l’endroit La Villageoise. Micheline est une véritable « cordon-bleu » et ses plats préparés sont très populaires. Le magasin cesse ses opérations le 31 décembre 2009 en raison d’une baisse importante d’achalandage et d’un manque de relève.


Bouchers et épiciers –
La plupart des familles de Saint-Damase vivaient sur des fermes jusque dans les années 1950 et elles produisaient leurs propres viandes. À l’automne, on se regroupait chez certains cultivateurs où on amenait les animaux pour faire boucherie24. Le premier boucher répertorié est David Cloutier (1888-1948) qui fait le commerce de la viande dans les années 1940 ; il habitait dans la maison sise aujourd’hui au 640, sixième rang. Il achète et engraisse des animaux pour ensuite les abattre et vendre la viande. Il passe par les chemins et distribue ses produits une fois par semaine. Il a un gros « frigidaire » et il est bien installé. Joseph Castonguay (1891-1992) a brièvement été boucher ; les affaires n’étaient pas très rentables et il s’est consacré à sa ferme. Phydime Gaudreau (1922-1987) devient boucher en 1954 et s’installe sur un terrain acquis de Florent Lord (173, route 204)25. Il acquiert le gros « frigidaire » que possédait David Cloutier afin de conserver les quartiers de viande. Il y a très peu de viande préparée à cette époque et on la découpe selon les commandes des clients. On place un papier ciré sur la balance, on ajoute la viande coupée jusqu’au poids désiré puis on ficelle le tout. Le magasin possède une gamme étendue de produits d’alimentation et plusieurs y font leur épicerie hebdomadaire. Le 19 septembre 1967, Phydime revend le magasin à Florent (1924-2000) qui cède son hôtel de Saint-Aubert pour revenir dans sa paroisse natale26. Phydime ne délaisse pas pour autant la boucherie et ouvre un abattoir à la croisée du septième rang et de la route 204 (229, route 204). 

Figure 9- Ancienne maison de David Cloutier


Revenons à Florent Lord, il exploite l’épicerie jusqu’en 1977 puis la vend à Guy Dupont qui vient s’installer avec toute sa famille dans la résidence attenante à l’épicerie27. La famille Dupont continue de servir les clients avec la même attention que les propriétaires précédents. On sert toujours la viande coupée sur commande mais les emballages préparés deviennent de plus en plus à la mode. Roland Deschênes prend possession de l’épicerie en juin 199028 et l’exploite jusqu’en juin 199829. L’immeuble est ensuite acquis par Normand Gamache (1941-2020) qui le rénove et le convertit en logements.30

Figure 10- Anciennes épiceries Lord, Gaudreau, Dupont et Deschênes


Arsène Dubé (1901-1982) a aussi exploité une épicerie. Elle était située dans l’ancien magasin de Félix Bélanger (152, route 204)31 ; c’était dans les années 1940.32

Autres magasins et commerces-
Joseph David Cloutier (1913-1967) a été l’instigateur de plusieurs commerces ; mentionnons entre autres : laitier, restaurateur, marchand de machinerie agricole et marchand de meubles dans les années 196033. La maison servait de cabinet pour les dentistes Gérard Plourde (1907-1981) et autres qui venaient y rencontrer des clients lors de leurs visites. La maison de monsieur Cloutier existe toujours ; elle est située au 154 route 204. Paul-Émile Dubé a opéré un magasin de meubles, d’électro-ménagers et d’appareils électroniques entre 1962 et 196734. Le commerce était situé au 177 route 204.35

Figure 11- Ancienne maison de Jos D Cloutier


Germaine Lord (1921-2013) a eu un commerce de tissus dans une annexe au nord-est de sa maison (32 Village est) entre environ 1966 et 1986. On y trouvait de tout pour faire la couture, le tricot et autres travaux similaires.36

Éva Gamache (1917-2004) a opéré un magasin de lingerie, de suggestions de cadeaux et de fournitures scolaires de 1953 à 1985 (152, route 204). Ses premières marchandises ont été livrées le 7 juin 1953 et tout était prêt pour le 21 mars37. Le grenier d’Éva regorgeait de toutes sortes de choses ; si ce n’était pas en bas, il y avait juste à le demander et Éva allait le chercher en haut. Au début de l’année scolaire, Éva se procurait tout le nécessaire pour les classes ; dans ce temps-là c’était beaucoup plus simple : des crayons, des stylos et quelques cahiers. Éva aimait énormément les gens et aimait parler ; il arrivait souvent qu’une petite visite au magasin d’Éva se transforme en une rencontre beaucoup plus longue.


Figure 12- Ancienne maison d’Éva Gamache

Denis Bélanger et Céline Lord ont construit une annexe à l’ouest de leur maison (153, route 204) à la fin des années 1970 et y ont tenu un magasin de linge pour toute la famille pendant quelques années.

Benoît Castonguay (1923-2009) a exploité une petite boutique de vêtements de travail, de pièces pour scies mécaniques et de ferraillerie. Il se procurait ces articles en faisant le tour de différents endroits de Kamouraska à Québec. Il a dépanné de nombreuses personnes en trouvant les pièces qu’elles cherchaient. Le commerce était situé à côté de sa maison du cinquième rang (550, rang 5) ; il a été en opération des années 1950 jusqu’au milieu des années 200038.

Arthur Bernier a été commerçant dans plusieurs domaines dont principalement les équipements pour érablières Waterloo. Il a construit de nombreuses balançoires vendues localement.

Suite le mois prochain.


Notes

  1. Informations fournies par Diane Gamache en entrevue téléphonique le 16 novembre 2020. 
  2. Registre foncier du Québec, Échange entre Georges Lapointe et Sylvio Pelletier, lot 165, rang 1, canton Ashford, no enregistrement 63 050, 20 septembre 1944. 
  3. Registre foncier du Québec, Succession de Sylvio Pelletier à Jean-Léon, lot 165, rang 1, canton Ashford, no enregistrement 99 226, 17 septembre 1973. 
  4. Informations fournies par Paulette Lord en entrevue téléphonique le 5 octobre 2020. 
  5. Courtoisie de Normand Gamache, archives privées. 
  6. Registre foncier du Québec, Vente de Charles Pellerin à Gérard Lord, lot 470, fief de Rhéaume, no enregistrement 84 106, 22 octobre 1963. 
  7. Registre foncier du Québec, Vente de Gérard Lord à Fernand Jean, no enregistrement 105 091, 23 mars 1976. 
  8. Courtoisie d’Aimée Lord, archives privées. 
  9. Me Émile Miville-Deschênes, Vente François Sénéchal à son fils François Sénéchal, minute 13 229, 19 avril 1951. 
  10. Registre foncier du Québec, Vente François Sénéchal à René Marc Picard, no enregistrement 76 282, 25 mars 1957. 
  11. Me Émile Miville-Deschênes, Vente de René Marc Picard à Amédée Gaudreau, minute 21 642, 8 mai 1960. 
  12. Courtoisie de Thérèse Mercier, archives privées. 
  13. Informations fournies par Thérèse Mercier en entrevue téléphonique le 5 octobre 2020. 
  14. Collection d’annuaires Lovell des villes et villages du Québec, Business by places Quer-St J, p. 688 pour 1910-1911 ; Alphabetical directory of province of Québec Ric-ST J, province de Québec p. 741 pour 1915-1916. 
  15. Registre foncier du Québec, Vente de Thomas Gamache à Florida Gamache et Amable Duval, no enregistrement 32 900, 28 février 1902. Le contrat notarié mentionne qu’il est déjà commerçant dans la paroisse. Lors du recensement de 1901, il habite à St-Jean-Port-Joli; l’ouverture du magasin à St-Damase est donc très récent. 
  16. « Magasins généraux », Collection d’annuaires Lovell des villes et villages du Québec 1906-1907, Montréal, p. 814 et « Greenville, NH », Le Peuple, vol 7, no 48, Montmagny, 20 août 1907, p6. 
  17. Registre foncier du Québec, Échange entre Félix Bélanger et Alphonse Gamache, no enregistrement 34 266, 8 juillet 1904. Le contrat mentionne qu’il est déjà commerçant ; il a été en affaires en même temps qu’Amable Duval car la dernière mention de ce dernier à St-Damase remonte à 1907. 
  18. Bibliothèque et Archives Canada, Recensement de 1911, p1, ligne 6. Le recensement mentionne qu’il est un neveu de la famille ; sa mère est en effet la sœur de l’épouse de Félix. 
  19. Registre foncier du Québec, Vente de Félix Bélanger à Joseph Armand Fournier, no enregistrement 45 176, 2 septembre 1919.
  20.  Gazette officielle du Québec, Nominations, no 40, Québec, 8 octobre 1927, p3021. 
  21. Magasin J.A Fournier, collection Blais, courtoisie du musée de la mémoire vivante. 
  22. Comité de l’album, L’Écho du passé, Les éditions Marquis Ltée, Montmagny, 1988, p. 316. 
  23. Registre foncier du Québec, Vente du magasin Coop de St-Damase à Micheline Desrosiers, no enregistrement 73 142, 29 juillet 1954. 
  24. Informations fournies par Priscille Pelletier en entrevue téléphonique le 21 août 2020. 
  25. Registre foncier du Québec, Vente de Florent Lord à Phydime Gaudreau, no enregistrement 73 142, 29 juillet 1954. 
  26. Me Gonzague Bélanger, Vente de Phydime Gaudreau à Florent Lord, no enregistrement 11 390, 19 septembre 1967. 
  27. Comité de l’album, L’Écho du passé, Les éditions Marquis Ltée, Montmagny, 1988, p. 207. Guy Dupont est arrivé à St-Damase le 1 février 1977. 
  28. Registre foncier du Québec, Vente de Guy Dupont à Roland Deschênes et al, no enregistrement 138 916, 1 juin 1990. 
  29. Registre foncier du Québec, Cession de Roland Deschênes à la caisse populaire de St-Jean-Port-Joli, no enregistrement 153 206, 3 juin 1998. 
  30. Registre foncier du Québec, Caisse populaire de St-Jean-Port-Joli à Normand Gamache, no enregistrement 153 698, 11 septembre 1998. 
  31. Comité de l’album, L’Écho du passé, Les éditions Marquis Ltée, Montmagny, 1988, p. 82. 
  32. Registre foncier du Québec, Vente de Napoléon Gamache à Arsène Dubé, no enregistrement 60 986, 21 octobre 1940. 
  33. Comité de l’album, L’Écho du passé, Les éditions Marquis Ltée, Montmagny, 1988, p. 189. 
  34. Registre foncier du Québec, Prêt de la caisse populaire St-Damase à Paul-Émile Dubé, lot 164, rang 1, canton Ashford, no enregistrement, 30 juillet 1962 et Saisie du shérif contre Paul-Émile Dubé, no enregistrement 94, 14 avril 1967. 
  35. Informations fournies par Rose Lord en entrevue téléphonique le 25 septembre 2020 et par Luc Lapointe le 5 octobre 2020. 
  36. Informations fournies par Luc Lapointe en entrevue téléphonique le 5 octobre 2020. 
  37. Informations tirées du journal personnel d’Éva Gamache de 1950 à 1954, archives privées, courtoise de Monique Gamache. 
  38. Informations fournies par Rose Lord en entrevue téléphonique le 25 septembre 2020.



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