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Voilà! Voilà! Déjà 2020!
par Journal L'Attisée le 2019-12-31

À peine remis d’une année 2019 dont on a vécu intégralement les prédictions que j’avais partagées il y a un an et qui auraient sans doute été accueillies favorablement par monsieur de La Palisse, voilà que se pointent les premiers échos d’une nouvelle année.


S’il est convenu qu’à chaque jour suffit sa peine, peut-être pourrions-nous offrir à chaque mois sa rengaine humoristique afin qu’à chaque mois s’accroche un sourire sur nos lèvres car le rire, dit-on, c’est la santé.


Ainsi, janvier, premier de la confrérie, se voit-il porteur d’espoirs pour l’année qu’il initie. Gagnerions-nous à intégrer les mots de Coluche qui mentionne que « les portes de l’avenir sont ouvertes à ceux qui savent les pousser » ou ces paroles de Clément Stone avançant « l’an dernier j’étais au bord du gouffre, cette année j’ai fait un grand pas en avant. » 


Bon second, le froid février s’amène, fort heureusement amputé de quelques jours, nous permettant ainsi de geler moins longtemps. Puisqu’en ce mois on célèbre l’amour, au moins le cœur trouve-t-il quelque chaleur. Cependant, le conseil d’un auteur anonyme sera le bienvenu : « On dit que l’amour se trouve à chaque coin de rue ; mieux vaut alors ne pas vivre sur un rond-point. »


Espoir de renouveau, de changement, mars, quoique toujours influencé par l’hiver, annonce cependant la venue du printemps. Peut-être aurons-nous alors avantage à considérer la sagesse de Francis Blanche : « Face au monde qui change, il vaut mieux penser le changement que changer le pansement. »


Après avoir supporté les affres de l’hiver, un poisson ouvre avril au sourire. Quand certaines gens sauront le conserver, face à l’échéance fiscale, d’autres le perdront. Marc Escayrol parle à ce sujet d’un « abattement fiscal, état dans lequel se trouve un contribuable qui vient de recevoir son avis d’imposition. » Tel que Jean Yanne, il faudrait convenir et se soumettre : « J’ai déjà essayé de payer mes impôts avec le sourire, ils préfèrent un chèque. »


Qui pense mois de mai pense jours ensoleillés, retour des fleurs et, bien sûr, Fête des Mères. Si Guy Bedos pense : « Le premier gouvernement que j’ai protesté  ma mère! », reprenons plutôt ces mots de l’abbé Pierre qui conviendraient davantage à celles que l’on célèbre : « Un sourire coûte moins cher que l’électricité, mais donne autant de lumière. »


Sixième de la portée, juin annonce le temps des semailles, de la pelouse à tondre, des divers entretiens extérieurs, mais aussi de la Fête des Pères. Si un proverbe africain affirme que « l’argent est bien mais que l’homme est meilleur, parce qu’il répond quand on l’appelle » on ne saurait lui contester ses conseils à son enfant. S’inspirant tantôt de Albert Einstein, il lui enseignerait que « la vie, c’est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre ». Tantôt encore, à la manière d’un certain P. Ouanich, il lui conseillerait que « la meilleure manière de prendre les choses du bon côté, c’est d’attendre qu’elles se retournent. »


Mois des vacances estivales, juillet se prête aussi à la pratique des sports. Si celle-ci est fortement conseillée pour tous, Stephen Leacock en présente une autre version en affirmant : « Évitez soigneusement de faire du sport : il y a des gens qui sont payés pour ça. » Mieux vaut toutefois se donner toutes les conditions et profiter, avec le risque de manquer de temps et de suggérer à la manière de Marcel Celmas : « Donnez-moi un bain sans eau, je n’ai pas le temps de me sécher. »


L’année se déroulant à grande allure, voici déjà paraitre août. Dans ses habits souvent ensoleillés, tout en voyant blondir les champs, il invite encore aux promenades au bord de l’eau, dans les bois et les champs. Sans doute par expérience, pour François Cavanna, la prudence est toujours de mise afin d’éviter les faux pas et les blessures, soulignant qu’« il vaut mieux marcher sur une tortue réveillée que sur un patin à roulettes endormi. »


Septembre, mois de récoltes, de retours, de nouveaux départs et d’ouverture d’esprit, dont Jean Yanne souligne que celle-ci « n’est pas une fracture du crâne. » Si le même auteur affirme que « travailler n’a jamais tué personne mais pourquoi prendre le risque? » il adhère également à la reconnaissance de ce mois de prévoyance, ajoutant qu’« il faut mettre de l’argent de côté pour en avoir devant soi. »


Arbres aux teintes multiples mais aussi chute de leur feuillage, soubresauts de soleil mais aussi jours de pluie plus nombreux ; ainsi nous salue octobre. Peut-être inspiré par ces sautes d’humeur de la nature automnale, Georges Bernard Shaw arguera : « Une banque vous prête un parapluie quand il fait beau et vous le reprend quand il pleut. » Avec un optimisme différent, Pierre Dac conviendra tout simplement qu’« Il vaut mieux qu’il pleuve aujourd’hui plutôt qu’un jour où il fait beau. »


Doté d’un naturel plus triste, novembre, tant qu’il ne s’est pas vu blanchir, suscite davantage l’ennui face au vide qu’il apporte dans ses bagages. Plusieurs se doteront d’humour devant la situation et, ainsi qu’un auteur inconnu, acquiesceront à son propos : « Certains ont peur du vide, moi vu le prix de l’essence j’ai plutôt peur du plein! » D’autres encore ajouteront, tel Pierre Dac : « Si la matière grise était plus rose, le monde aurait moins les idées noires. »


Dernier de la liste, et non le moindre, ajouterait l’adage, décembre prend un air de fête ; de blanc généralement vêtu, il se pare de teintes multicolores qui scintillent le soir venu. Malgré ses températures inégales, malgré l’agitation que suscitent ses fêtes, malgré leurs préparatifs, Alphonse Allais nous met en garde : « Une chose facile à avoir en décembre, c’est du sang-froid. » Quand un auteur inconnu, se portant à la défense de faire bombance, déclare : « Le chocolat est mon ennemi mais fuir devant l’ennemi, c’est lâche. », Jean-Louis Fournier trouve le moyen de réduire les excès des fêtes en avouant : « La dinde de Noël n’était pas assez cuite, elle s’envola par la fenêtre... » Retenons cependant cette proposition de Janice Maeditere : « À Noël, il est tout aussi important d’ouvrir notre cœur que d’ouvrir nos cadeaux. »


En terminant, se souhaiter et s’autoriser un peu d’humour aura vraisemblablement l’heur de passer une 2020 de joyeuse année!


Sources des citations : sites internet.

Serge Picard



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