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Le 16e Prix Monique-Miville-Deschênes de la Culture
par Journal L'Attisée le 2018-08-01

Les membres du Comité pour le PMMDC : Yves Massicotte, Monique Miville-Deschênes, Marthe Castonguay, Éléonar Caron St-Pierre, récipiendaire du prix, Renelle Morency, présidente et Pierre Deschênes


Décerné chaque année à une personnalité qui a su faire rayonner et développer les arts et la culture à Saint-Jean-Port-Joli, le Comité du Prix Monique-Miville-Deschênes de la Culture remettait le 16e prix, à la relève cette année, le 22 juin 2018, à la jeune chorégraphe, enseignante, coordonnatrice et directrice artistique de l’École de danse Chantal Caron : Éléonar Caron St-Pierre. Une année sur deux, ce prix veut souligner les contributions de la relève ; le choix d’Éléonar Caron St-Pierre était donc tout indiqué, puisque depuis 2016, elle assume la direction de l’École de danse fondée par sa mère, à Saint-Jean-Port-Joli il y a plus de 30 ans.

Forte de ses nombreuses expériences en danse, depuis son plus jeune âge, Éléonar fut tour à tour : interprète participant à de nombreux stages et compétitions, enseignante auprès des élèves de l’école et au Collège de La Pocatière, chorégraphe, directrice artistique et coordonnatrice de cette école qu’il lui tient à cœur de garder dans son village. Elle assume également les activités de médiation culturelle de la compagnie de danse professionnelle, créée par sa mère, Fleuve| Espace danse, lors des tournées de celle-ci au Québec et à l’étranger.

Éléonar a développé à travers la danse : discipline, rigueur, confiance en soi et une grande capacité créatrice qui lui ont permis de remporter au cours des ans de nombreux concours comme Secondaire en spectacle, mais aussi de participer et d’accompagner ses élèves lors de compétitions provinciales (Trois-Rivières, La Malbaie…) et internationales de haut niveau comme celle de Whistler (Colombie Britannique), en juin, où avec deux de ses élèves, elles ont décroché le « bronze » et les 7 et 8 juillet, deux médailles d’argent à la Coupe du monde à Tremblant.

De son père, Jean St-Pierre, qui fut son premier professeur de danse, elle salue la valeur qu’il lui a inculquée de vivre en harmonie avec elle-même et le monde qui l’entoure.

Sa mère, Chantal Caron est une source d’inspiration qu’elle admire, dont elle apprécie la recherche de la beauté du geste, la force, l’instinct et la vérité. Elle partage avec elle la passion de la danse et le désir de la faire vivre en région afin de la rendre accessible à tous.

Pour Éléonar, l’école de danse va plus loin que l’enseignement de pas de danse parce qu’elle veut amener les élèves, presqu’exclusivement des filles, à avoir confiance en elles, à s’aimer, à reconnaître leurs talents et à reconnaître leur importance afin de prendre soin d’elles, d’être des femmes responsables de leur vie. Comme dit Chantal Caron : « La danse est un grand art qui sert à communiquer l’âme. »

Toutes nos félicitations, Éléonar, et continue de réaliser tes projets et tes rêves!

Ginette Plante



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