Un beau voyage, voilà ce que j’avais envie de vivre, une aventure dont je rêvais depuis longtemps : le Vietnam du Nord avec ses rizières en terrasses qui surplombent les vallées profondes.

Avant de partir et de planifier le voyage, trois objectifs principaux se dessinaient dans ma tête :

- Voir et vivre dans les splendides rizières, véritable architecture humaine fabriquée par les hommes et les femmes au fil des siècles.

- Découvrir les beautés naturelles du pays.

- Côtoyer les gens du pays ainsi que différentes ethnies chez eux, dans leurs environnements.

Avec les compétences et l’expérience d’une agence de voyages de Hanoi, j’ai pu avec l’internet exprimer mes besoins et préciser mes goûts pour cette aventure. Finalement, j’en suis arrivé à un accord qui correspondait exactement à mes attentes.

13 septembre, c’est parti, je prends l’avion seul à Montréal pour un vol de 20 heures afin de vivre 21 jours au Vietnam. À l’arrivée à l’aéroport de Hanoi (Vietnam), je suis attendu par un chauffeur privé tenant une pancarte affichant mon nom. Ça commence très bien.

Pendant les deux premières semaines, c’est un rêve qui se réalise. Des routes sinueuses de montagnes (1000 à 1500 mètres d’altitude), surplombant des vallées profondes avec des rizières en terrasse, verdoyantes, ou jaunes qui annoncent le mûrissement du riz, car la récolte débute. Toutes ces rizières ont été sculptées à même les montagnes, au niveau, à même l’environnement, car le riz pousse dans l’eau. Tout est beau et facile, j’ai un guide qui parle français, un chauffeur privé avec une auto et bien entendu moi-même seul comme touriste, c’est la belle vie.

Dans ce parcours, j’ai eu la chance de rencontrer et côtoyer quatre ethnies différentes, de gens habillés selon leurs traditions dont certains s’affairaient à récolter le riz à la main avec comme outil, une faucille. Leurs visages étaient imprégnés d’un grand sourire et un peu étonnés de me voir les prendre en photos.

J’ai visité des réserves naturelles, un secteur considéré patrimoine mondial de l’UNESCO, et évidemment, la baie d’Halong, 8e merveille du monde constituée de milliers d’îlots de rochers de type calcaire chevauchant les bords de rivières ou sortant de la mer. S’y promener en petit bateau, en gros bateau et même dormir à bord, c’est fantastique.

La nourriture vietnamienne est exquise. Dans les montagnes, le concept se présente comme suit. Au centre de la table, au minimum trois sortes de viandes telles que le poulet, le porc, le poisson, parfois le buffle, deux à trois sortes de légumes vert locaux, parfois pousses de bambou et bien entendu du bon riz. Finalement chacun a son bol et prend au centre de la table ce dont il veut et a besoin. Le dessert, peu compliqué, se compose de succulents fruits exotiques locaux, car le pays en regorge.

Les couchers ont été en alternance, selon les déplacements, soit dans des hôtels ou chez l’habitant, alors un peu moins confortables, mais très authentiques et entourés de paysages énergisants.

La dernière semaine, j’ai fait une escapade sur une île, en mer de Chine dans le sud du pays pour ses plages, l’eau chaude, la plongée… tout pour bien terminer le voyage.

En conclusion, je suis fier de mon voyage qui a dépassé mes attentes. J’ai visité une partie du Vietnam, ce que je voulais. De plus, je suis disposé à partager mes connaissances et un diaporama de plus de 400 photos.

Gilles Lapointe, trésorier Fadoq, Saint-Jean-Port-Joli